Le 29 juin prochain, les électeurs sénégalais seront appelés à choisir leurs élus locaux, un moment crucial dans la vie des collectivités locales de notre pays. Car, c’est leur devenir qui est mis en enjeu. En plus, ces élections devront définir de nouvelles orientations de développement socioéconomiques en relation avec les implications de l’application de la reforme de l’acte 3 de la décentralisation. En effet, les candidats qui auront la chance de bénéficier de la confiance des citoyens devront faire face à un autre défi, celui de la gestion des destinées des localités. Dans un contexte où les populations deviennent de plus en plus exigeantes sur la conduite de leurs affaires ; le contrôle de l’Etat devenu plus coriace, un nouveau mode de mangement s’impose aux futurs responsables des collectivités locales.
En effet, pour impulser un développement local durable et inclusif, il serait déterminant de tenir compte des avis des populations dans le processus d’élaboration et de conception des programmes et autres projets ayant trait aux préoccupations quotidiennes des gouvernés. Il s’agira pour ces autorités locales de créer des cadres d’expression et d’échanges sur les questions de santé, de l’éducation, de l’environnement, de la culture, de la gouvernance. Autant de secteurs qui sont des compétences transférées par l’administration centrale aux collectivités locales.
S’agissant de la santé, par exemple, il devrait y avoir une gestion plus élargie des comités de santé dans les structures sanitaires en faisant impliquer davantage les populations. Non sans oublier les programmes de campagne de vaccination, de sensibilisation et d’information sur les pathologies. Dans le secteur de l’éducation, les modalités d’attribution des subventions aux écoles devront être expliquées préalablement aux parents d’élèves pour un souci de transparence. Ce qui permettra également aux populations de mieux connaître la destination des fonds de dotations octroyés par l’Etat aux collectivités locales. Quant au secteur de l’environnement, la contribution du milieu scolaire (élèves, étudiants, enseignants…), à travers des campagnes de reboisement, d’investissement (humain, pourrait constituer un apport conséquent à la politique environnementale locale. Considérée dans la plupart des localités comme le parent pauvre des programmes des autorités locales, la promotion de la culture devrait être une préoccupation pour tous. Il apparaît nécessaire de plancher sur l’élaboration de nouvelles stratégies visant à promouvoir la culture locale.
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