La
démocratie est une aristocratie d'orateurs et non un combat de
gladiateurs. Mais au Sénégal, il semble que certains de nos hommes
politiques aient oublié leur vocation. C’est comme qui dirait, les
nerfs sont souvent tendus quand il s’agit de présenter un programme
politique. Ce qui ne devrait pas être le cas quand le contenu est
digeste. Si ces hommes politiques et leurs militants pouvaient
simplement présenter leurs feuilles de route à la population et attendre
le verdict des urnes, peut être la campagne électorale se fera sans
heurts. Mais hélas ! Rare sont les localités à être épargnées par cette
confrontation entre candidats qui ne voient qu’une seule chose : le
fauteuil de maire. Et pour parvenir à cette fin, ils usent du plus
ignoble des moyens, la violence. Depuis quelques jours maintenant,
beaucoup de communes du pays vivent au rythme de ces batailles rangées.
Les populations sont prises entre le marteau de certains politiciens
avides du pouvoir et l’enclume de militants trop passionnés. La sagesse
n’aurait-elle pas voulu que tous les acteurs politiques donnent la
parole aux citoyens qui doivent en réalité avoir le dernier mot ? Il
faut siffler la fin de la récréation et mettre les hommes devant leurs
responsabilités. Et pourtant pour prévenir ces scènes de violences, le
ministre de l’intérieur avait pris les devants en affirmant que les
fauteurs de troubles seront sévèrement punis, quelle que soit leur
appartenance. Abdoulaye Diallo de préciser qu’il ne saurait en aucune
façon accepter de quel que bord que ce soit un début de violence ou un
engrenage de la violence durant la période électorale.
On a coutume de dire que si les hommes politiques ne s’aiment pas, c’est d’abord parce qu’ils ne se connaissent pas, et ne se reconnaissent plus dans leurs représentants, leurs environnements et leurs institutions.
Ici quand on parle de démocratie, l’héritage est à conserver jalousement, car malgré tout, les anciens ont laissé des acquis. Rejet de l'autre, repli sur soi… et c’est la société qui en souffre. Pour tous ceux qui souhaitent s’impliquer dans la vie communale de leurs terroirs, faites un peu d’efforts autour du bon sens et de la démocratie pour que les vrais gouvernants sortent du lot.
On a coutume de dire que si les hommes politiques ne s’aiment pas, c’est d’abord parce qu’ils ne se connaissent pas, et ne se reconnaissent plus dans leurs représentants, leurs environnements et leurs institutions.
Ici quand on parle de démocratie, l’héritage est à conserver jalousement, car malgré tout, les anciens ont laissé des acquis. Rejet de l'autre, repli sur soi… et c’est la société qui en souffre. Pour tous ceux qui souhaitent s’impliquer dans la vie communale de leurs terroirs, faites un peu d’efforts autour du bon sens et de la démocratie pour que les vrais gouvernants sortent du lot.
Ibou DIOUF
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