« Cette
année, sur les 362 cartes reçues, 289 sont déjà récupérées. Il faut également
noter que la plupart des cartes qui traînent encore ici sont celles datant
depuis 2012 ou 2013 », souligne Serigne Ndioba Bâ, membre de la
commission électorale départementale autonome (CEDA). Cette fois, les choses
ont un peu changées. À deux jours des municipalités, la distribution des cartes
se poursuit mais d'une manière assez douce. L'essentiel, il ne reste que 73
cartes parmi celles confectionnées en 2014, notamment à l'ouverture pour
l'inscription, la réinscription et le transfert sur les fichiers des listes
électorales en vue des locales.
Le
non retrait des cartes d'électeurs devient de plus en plus régulier dans
certains secteurs du pays. Heureusement que Keur Massar a fait un effort sur ce
domaine. Sur cette question, un homme la soixantaine remplie indexe les partis
politiques. Selon M. Bâ, « les partis politiques sont normalement
sensés sensibiliser les électeurs. D'ailleurs, ce sont eux mêmes qui ont
surtout besoin de ces derniers ». Les propriétaires ne diront pas que
l'accès est difficile. Les retraits se font tous les jours sauf le lundi, de
08heures à 14heures. Pour Mbaye Ndiaye, président de commission, « nous
sommes toujours là. D'ailleurs, tant qu'il y a par exemple une longue file
d'attente, nous sommes tenus de ne pas arrêter. Dommage que ce n'est pas le cas
parce qu'ici les gens ne viennent en masse ».
Parmi
les 73 cartes d'électeurs qui traînent toujours à la mairie de ladite localité,
il faut préciser que plus de deux cent autres cartes confectionnées depuis soit
2012 ou 2013 y sont encore en souffrance. À en croire un de ces distributeurs,
« demain dès notre descente à 17 heures, on fera notre rapport avant de
les rendre ». Les citoyens retardataires peuvent néanmoins s'approcher
de la préfecture pour espérer en récupérer.
Jean Pierre SAMBOU
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