dimanche 29 juin 2014

AUDIO: Locales Bargny: Direct Moussa Pouye

Fann : un parfum de fraude plane sur le centre de vote El Hadji Fallou Mbacké


Devant le centre de vote de l'école franco-arabe El hadji Fallou Mbacké, les premières heures de la matinée le rythme est lent mais le vote se déroule normalement. De l'avis des présidents de bureau, "tout le matériel est disponible et le vote se déroule dans de bonnes conditions. Le point sombre à déplorer, c'est l'absence des représentants de certains partis politiques.
Vers 12 heures, les calots bleus prennent d'assaut l'entrée du centre de vote. Craignant des risques de sécurité, les forces de l'ordre s'y opposent. Les militants de Pape du Sopi qui disent accueillir leur leader sont évacués de l'autre côté de la rue. Les commentaires repartent de plus belles. Certains y voient une volonté de les museler pour qu'ils ne puissent pas accueillir Me Wade.
L'euphorie et le vacarme annoncent subitement l'arrivée de Me Abdoulaye Wade. On entendait plus que les acclamations. C'est le même spectacle jusqu'au moment où il entre de nouveau dans sa voiture.
Juste après le départ du leader du Parti démocratique Sénégal, un autre scandale. Des membres de la coalition Yessal Jotna exigent l'annulation du vote de deux bureaux 4 et 5. Selon eux des cas de fraudes ont été décelés. Il s'agit de transferts de votes avec des individus qui n'habitent même pas la commune. Cette fois, c'est le maire sortant de Fann, Point-E, Amitié qui est pointé du doigt.

Faible affluence aux centres Aïnoumady et Sotrac-Castors de Keur Massar

9H20 à Keur Massar. « Ce n’est pas le rush », « Ce n’est pas le rush », « Ce n’est pas le rush », nous disent les différents présidents des bureaux de vote des centres visités. C’est dire que le peuple n’a pas massivement répondu à l’appel. Contrairement à l’élection présidentielle de 2012, le constat est que l’affluence est trop faible.
Au centre de vote de l’école Aïnoumady, on compte 13 bureaux de vote. Vers 9 heures, ce matin, soit une heure de temps après l’ouverture des bureaux, les chiffres notés sont faibles. « Nous enregistrons 21 votants sur 781 inscrits », avoue Thierno Seydou Baldé, responsable au bureau de vote numéro 5. Au bureau 4, c’est pareil. Selon la présidente, Cécile Faye, « seuls 13 personnes ont pour le moment accompli leur devoir de citoyen ».
Dans l’autre centre, Castors-Sotrac, c’est pire. Une cour presque vide. Quelques hommes et femmes y trainent, d’autres font la queue devant leur bureaux de vote respectifs. Amadou Niang, trentenaire, pense que « les Sénégalais restent encore mal imprégnés du sens du vote des élections municipales ». C’est selon lui la raison pour laquelle ce manque d’affluence. « Ce n’est pas aussi un boycott », signale Astou Diaw, une jeune dame habitante à la cité Sotrac. Quant à Lamine Kane, président du centre remplaçant le responsable du bureau 5, absent, lâche : « je n’ai pas encore évalué le chiffre exact mais les votants n’ont pas dépassé la trentaine ». Dans ce bureau, il y a 339 inscrits. Au bureau 2, le président gardant son anonymat préfère garder ses statistiques. « Je ne peux actuellement vous donner le nombre. Aucune réponse pour la presse », dit-il d’un air un peu las.

Si l’affluence est assez faible, aucun couac n’a été noté d’un autre côté. Pour la responsable du centre, Madame Ndickou Dione, « tout se passe bien jusque là. Le seul fait noté c’est l’absence des présidents des bureaux 8 et 12 et heureusement que les assesseurs assurent. Sur le plan matériel, il nous manquait des procès verbaux mais tout va s’arranger d’ici là ». 

Me Abdoulaye Wade : « S'il y a des gens mécontents, c'est le moment... »

C'est aux environs de 13h 30 que l'ancien président de la République est arrivé au Centre de vote El Hadji Fallou Mbacké. Sous les acclamations de ses partisans, Abdoulaye Wade est apparu en boubou traditionnel bleu clair, un bonnet blanc sur la tête. Il était en compagnie de responsables libéraux, parmi lesquels figurait Serigne Mbacké Ndiaye.


Après avoir introduit son bulletin dans l'urne, il s'est adressé à la presse en ces termes: « Je suis venu. La république consulte habituellement les citoyens pour le renouvellement des instances électives. Parmi ces instances, les communes et les collectivités. Je ne trouve pas une très grande affluence. Que les Sénégalais ne se désintéressent pas de l'élection. Je lance un appel pour qu'il puisse venir accomplir leur devoir car c'est par  que l'on désigne les responsables, au niveau local ».



L'ancien président de la République a aussi lancé un appel pour que les populations viennent accomplir leur devoir. « Il faut voter et ne pas attendre après. Si quelqu'un est mécontent, c'est le moment de l'exprimer, c'est pareil si quelqu'un est quelqu'un est content. Les résultats nous donnent des baromètres de ceux qui sont satisfaits de la politique du gouvernement », a rappelé le père de Karim Wade, actuellement en prison dans le cadre de la traque des biens supposés bien mal acquis.



Selon Me Wade, l'ancienne première dame a perdu sa carte d'électeur. « Si elle la retrouve, elle viendra voter plus tard certainement. Je salue les membres de la coalition que nous avons mise en place et dont le but est de mettre en place plus tard l'alternance des alternances c'est-à-dire pour suivre ce que nous avons commencé », assure le pape du sopi.

Meeting du candidat Arouna Sow à Gandiol

AUDIO: Meeting du MLD à Gandiol

Seydina Issa Ndiaye, ancien maire de Yoff: "A Dakar, Pikine et Guédiawaye, il n'y aura qu'un seul vote"

Le premier maire de Yoff (1996) explique le mode de scrutin particulier qui va se dérouler dans les trois communes que sont Dakar, Pikine et Guédiawaye.
"Cette fois la procédure est nouvelle par rapport à 1996 et à 2009. En principe on doit avoir un vote pour la commune et un pour le département. Mais toute loi a une exception. Il se trouve qu’on devait avoir 45 élections départementales pour l’ensemble du pays. Cependant 3 exceptions subsistent que sont les départements de Dakar, Pikine et Guédiawaye. Dans les 42 autres collectivités, il y aura bel et bien élection pour la commune et élection pour le département. 
Ce qui reste à clarifier est que les candidats devraient sensibiliser les populations car les résidents de Dakar, Pikine, et Guédiawaye n’ont pas cette information. Dans ces départements il y’aura un seul vote mais avec deux conséquences : premièrement on choisit les conseillers municipaux de la commune (ancienne commune d’arrondissement au nombre de 19) ; deuxièmement on choisit, par ce même vote, les conseillers qui vont à la Ville de Dakar qui a 100 conseillers municipaux. Ces derniers sont répartis entre les communes (de plein exercice) qui connaissent leurs quotas. Yoff par exemple a 6 conseillers sur 100 (les trois premiers sur la liste majoritaire, et les trois premiers sur la proportionnelle). L’ensemble de ces conseillers, va élire le maire de la Ville de Dakar. 
Dans les 42 autres départements, l’on vote deux fois, une fois pour la commune et une autre pour le département. A Rufisque, en plus des trois communes qui y sont, il y’a aussi Diamniadio, Yenne, Sangalkam, et Sébikotane. Donc le département dépasse de loin le périmètre de la ville. Alors qu’a Dakar, Pikine, et Guédiawaye il y’a coïncidence parfaite entre le périmètre de la ville et du département. C’est la raison pour laquelle il y aura qu’un seul vote dans ces trois localités pour élire les conseillers de la commune et ceux de la Ville".
Ousmane Laye DIOP

AUDIO: Le Préfet de Rufisque parle du matériel électoral

Le préfet de Rufisque Al Hassane Sall affirme que toutes les dispositions sont déjà prises pour un bon déroulement du scrutin ce dimanche. 
Ecoutons ses propos au micro de Moussa Pouye.

samedi 28 juin 2014

AUDIO - Micro trottoir : Les Rufisquois parlent des programmes des candidats

Les Rufisquois ont une opinion partagée des programmes des leaders politiques.
Si certains saluent ces initiatives, d'autres déplorent la non prise en compte de leurs préoccupations et qualifient ces programmes d'inadéquats.


MODIENE NDIAYE DIT ALCA «AND LIGUEY BISCUITERIE» : L’administrateur qui veut administrer sa cité

Plus connu sous le sobriquet d’Alca, Modiène Ndiaye est la tête de liste de la coalition «And liguey Biscuiterie». Des salons douillets de l’administration, le commissaire aux enquêtes économiques de classe exceptionnelle a arpenté l’épineux terrain de la politique. «C’est mon devoir d’œuvrer pour le rayonnement de ma cité», s’est-il justifié. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration (Ena) en 1983, Alca a été tour à tour Chef de service du ministère du Commerce, Directeur de cabinet des ministères de l’Intégration économique africaine, de l’Hydraulique, du Commerce, des Forces Armées. Sous le magistère de Wade, l’administrateur sera nommé Directeur général de la Lonase (Loterie Nationale Sénégalaise) de 2004 à 2005. C’est durant cette période qu’il a vécue les moments sombres de sa vie. «J’ai été emprisonné pendant 45 jours. Wade m’avait accusé d’avoir utilisé les Fonds de la Lonase à des fins personnelles. Mais, je serai blanchi par les juges qui avaient décelé des erreurs commises dans la procédure», s’est-il réjoui.
Le membre fondateur du M23 veut mettre son expérience acquise pendant toutes ses années dans l’administration au service de sa Biscuiterie. Loin de faire de la politique politicienne, Modiène Ndiaye se veut cohérent avec les potentialités de sa commune. Pour lui, les défis à relever sont énormes. «Des milliers de jeunes sont dans l’oisiveté. L’insécurité et l’insalubrité règnent en maître. La Biscuiterie n’a aucune bonne infrastructure.» C’est fort de ce constat, qu’Alca a élaboré un programme pour sortir sa commune de l’ornière. De la voirie, en passant par l’éclairage public, l’assainissement, l’approvisionnement en eau des quartiers, jusqu’à la création d’emplois et la sécurisation de la commune, l’administrateur ne veut rien laisser en rade. En synergie avec les «Conseils de quartier», la tête de liste de la coalition «And liguey Biscuiterie» a élaboré une démarche inclusive, dynamique et transparente pour changer la gestion des affaires de sa commune.    
Ibrahima KANDE



AUDIO - Rufisque : Les laveurs de voitures ne croient pas aux discours politiques

En cette période de fin de campagne électorale, les laveurs de voitures à Rufisque  ont toujours du mal à croire aux discours des hommes politiques. Certains relèvent que les politiciens, une fois élus, ignorent tout de leurs mandants, notamment ceux de l'informel.
 Moussa POUYE


Seuls 73 cartes d'électeurs non encore retirées à Keur Massar

« Cette année, sur les 362 cartes reçues, 289 sont déjà récupérées. Il faut également noter que la plupart des cartes qui traînent encore ici sont celles datant depuis 2012 ou 2013 », souligne Serigne Ndioba Bâ, membre de la commission électorale départementale autonome (CEDA). Cette fois, les choses ont un peu changées. À deux jours des municipalités, la distribution des cartes se poursuit mais d'une manière assez douce. L'essentiel, il ne reste que 73 cartes parmi celles confectionnées en 2014, notamment à l'ouverture pour l'inscription, la réinscription et le transfert sur les fichiers des listes électorales en vue des locales.

Le non retrait des cartes d'électeurs devient de plus en plus régulier dans certains secteurs du pays. Heureusement que Keur Massar a fait un effort sur ce domaine. Sur cette question, un homme la soixantaine remplie indexe les partis politiques. Selon M. Bâ, « les partis politiques sont normalement sensés sensibiliser les électeurs. D'ailleurs, ce sont eux mêmes qui ont surtout besoin de ces derniers ». Les propriétaires ne diront pas que l'accès est difficile. Les retraits se font tous les jours sauf le lundi, de 08heures à 14heures. Pour Mbaye Ndiaye, président de commission, « nous sommes toujours là. D'ailleurs, tant qu'il y a par exemple une longue file d'attente, nous sommes tenus de ne pas arrêter. Dommage que ce n'est pas le cas parce qu'ici les gens ne viennent en masse ».

Parmi les 73 cartes d'électeurs qui traînent toujours à la mairie de ladite localité, il faut préciser que plus de deux cent autres cartes confectionnées depuis soit 2012 ou 2013 y sont encore en souffrance. À en croire un de ces distributeurs, « demain dès notre descente à 17 heures, on fera notre rapport avant de les rendre ». Les citoyens retardataires peuvent néanmoins s'approcher de la préfecture pour espérer en récupérer.

 Jean Pierre SAMBOU

vendredi 27 juin 2014

Locales 2014 : Zahra Iyane Thiam scrute le salut de Sicap-Liberté



Lors d’une conférence de presse organisée dans son fief, à Sicap-Liberté 2, Zahra Iyane Thiam a étalé son programme devant ses partisans. La secrétaire générale de l’Union pour le développement du Sénégal/Innovation (UDS) a donné la priorité aux jeunes et aux femmes.
Si la majeure partie des candidats ont démarré leur campagne électorale  le 14 juin, il en est autrement pour la candidate l’Union pour le développement du Sénégal/Innovation (UDS). Zahra Iyane Thiam a attendu une semaine avant les élections (samedi 21) pour présenter  son programme à la presse, à Sicap-Liberté.
« Nous avons jugé pertinent que toute action politique devrait, au niveau où nous sommes, innover pour le mieux-être des populations sénégalaises. C’est pourquoi, nous avons établi un programme axé autour d’actions prioritaires qui concernent notamment les jeunes, les femmes et le secteur de l’artisanat. C’est un programme qui est fait par et pour les Sicapois », a déclaré Zahra Iyane Thiam.
« En ce qui concerne l’emploi des jeunes, la mairie doit avoir une politique volontariste pour sa jeunesse. Pour le moment, on a l’impression qu’au niveau de notre localité, les autorités ont adopté, jusqu’ici, une démarche hasardeuse. Or si nous voulons régler le problème de l’emploi qui demeure crucial au niveau du Sénégal, il faut que ce problème soit pris en charge au niveau local. Donc nous envisageons de  mettre en pratique une politique efficace. Pour cela, il faut nécessairement  un service dédié à l’emploi au niveau de la commune. Il se chargera de conseiller, d’accompagner, d’assister les jeunes vers l’employabilité » a-t-elle ajouté.
Zahra Iyane Thiam précise : « On va établir le bilan des compétences. Parce qu’il ne s’agira pas de trouver un emploi pour tout le monde. Il faut, d’abord, faire l’état des lieux sur les  compétences, au niveau de nos jeunes. Ce travail va permettre d’avoir les statistiques sur leur savoir-faire. A partir de là, nous allons signer des conventions de partenariat avec les entreprises qui se trouvent dans la commune. Parce qu’il ne sert à rien d’avoir des entreprises qui sont basées à Sicap et que la jeunesse n’en tire pas profit ».
La secrétaire générale de l’UDS compte promouvoir le leadership féminin pour accélérer le processus de développement de sa localité. « Il faut que l’entreprenariat féminin ne soit plus uniquement confiné dans un petit espace où on a, à peine, des revenus de subsistance. Il faut aller à la conquête d’autres marchés. Que ce soit dans la sous-région ou dans d’autres zones. Déjà, il y a un potentiel, au niveau de Sicap, qu’il faudra valoriser. Maintenant, nous allons voir  avec les structures la façon dont on va mettre en œuvre ce programme » a-t-elle préconisé.
« Cela passera certainement par la coopération décentralisée. Puisque jusqu’à nos jours la Sicap n’est jumelée à aucune autre commune. On a l’impression que les dirigeants sortants ne connaissent pas la coopération décentralisée. Or, aujourd’hui, nous sommes dans un monde de lobbying et de réseautage où il difficile d’arriver au développement avec le peu de budget que possèdent les communes. Même si on sort des communes d’arrondissement pour aller vers des communes de pleins exercices, l’acte III de la décentralisation ne prévoit pas les moyens et les ressources nécessaires pour mettre en œuvre les politiques locales » a-t-elle regretté.
Zahra Iyane Thiam promet également de s’attaquer aux problèmes de sécurité, de santé et d’insalubrité qui gangrènent sa localité. Pour atteindre son objectif et accéder à la tête de la mairie, elle a mis en place un budget de 3 millions pour mener sa campagne électorale.

jeudi 26 juin 2014

CONFERENCE DE PRESSE DES AGENTS DE L’APS: « La RTS et le Soleil sont favorisés par l’Etat », indique Ousmane Ibrahima Dia, responsable SYNPICS APS

Lors de la conférence de presse que les travailleurs de l’Agence de presse sénégalaise (APS) ont tenue, hier, dans leurs locaux, Ousmane Ibrahima Dia a indiqué que l’Etat privilégie les agents de la RTS et ceux du quotidien Le Soleil. Face aux nombreux problèmes structurels auxquels l’entreprise fait face, ils demandent aux autorités étatiques de les sortir de cette situation de précarité. 
L’Agence de presse du Sénégal (APS) est prise dans un tourbillon de problème, et ce, depuis le départ de l’ex-directeur Mamadou Koumé. Cette situation est due à la discrimination opérée par l’Etat, qui privilégie les autres services publics de l'information à savoir la Rts et le Soleil. Ce constat provient d’Ousmane Ibrahima Dia, responsable SYNPICS de ladite agence, qui tenait hier avec ces collègues un point de presse. « Le Soleil et la RTS ont couvert la campagne électorale parce qu’ils sont financés par l’Etat. Nous, malheureusement, nous n’avons pas pu couvrir la campagne par faute de moyens et soutient de l’Etat. Ce que nous trouvons anormal. Les autorités ne nous mettent pas au même pied que les autres. Elles font un parti pris », dénonce-t-il avec véhémence. 
Sur la même lancée, il a assimilé à du leurre le nouveau bâtiment conçu pour les organes de presse et qui abrite l’agence, une apparence qui cache les conditions difficiles qu’ils vivent. « Ne voyez pas cet immeuble comme ça bien beau, que vous pensez que les travailleurs de l’APS se trouvent dans de bonnes conditions. C’est une coquille vide. Nous sommes confrontés à des difficultés énormes », soutient-il. Évoquant ces difficultés, M. Dia indique que le budget qui leur est alloué ne couvre pas la masse salariale des travailleurs. « Dans la loi de finance 2014, l’agence a reçu 321 millions de francs au titre de la subvention et 100 millions pour l’investissement. Or la somme de 321 millions de francs ne couvre pas totalement la masse salariale net compte non tenu des créances à apurer auprès des banques et des arriérés de cotisations sociales à l'IPRES et à la Caisse de sécurité sociale ». 
Pour mieux exprimer leur désarroi, il informera que leur agence n’a pu écrire ne serait-ce qu’une dépêche. « Nous n’avons même pas pu écrire une dépêche, aujourd’hui, faute de courant. On a même pas un groupe électrogène qui peut remplacer le courant en cas de coupure », a-t-il lancé. Selon lui, l’Etat n’a pas respecté ses engagements. 
En ce qui concerne, l’élévation au grade de chevalier de l’ordre national du lion par le président de la République pour son travail, de Thierno Birahim Fall, actuel directeur de l’APS, M. Dia affiche un grand étonnement. « Nous sommes très ébahis de lire cela comme vous dans l’hebdomadaire Nouvel Horizon dans sa rubrique « Baromètre » à la page 6 », s’étonne-il. Et de poursuivre : « Je ne sais même pas comment il a pu mériter une telle récompense avec les problèmes auxquels l’agence qu’il dirige est confrontée. On dit que depuis son arrivée, il y a eu redressement; ce qui est totalement faux. Car comment peut-il expliquer que l’agence soit sous financée et parler de redressement ? ». Pour les travailleurs de ladite entreprise, tous les moyens que le législateur a mis à leur disposition en matière de droit social seront utilisés. Rien donc ne sera exclu dans le combat qu’ils comptent mener. 
Samba DIAMANKA








Adama GUEYE, COALITION CITOYENNE MERMOZ-SACRE CŒUR: « Barthélémy ne défie que les dames »

Barthélémy est la cible de tous les adversaires politiques de la commune de Mermoz-Sacré Cœur. Ces derniers décrient fortement sa gestion de la commune. A en croire Adama Gueye, candidat de la coalition citoyenne, le maire actuel ne doit même pas sortir pour faire des déclarations. Car, toujours selon lui, ce dernier a géré cette commune d’une façon déplorable et l’accuse d’avoir remis de l’argent aux associations et aux familles religieuses de leur localité. « Barthélémy n’a rien à dire. Durant tout son mandat, il s'est évertué à corrompre les marabouts, les prêtres et les associations en leur remettant de l’argent. C’est ça son bilan. Sinon, il n’a aucunement pensé à atteindre les attentes de notre commune ». 
Sur l’invitation de Dias au dîner débat avec ses adversaires, M. Guèye parle de farce et signale que ce dernier n’osera pas faire face à lui pour un quelconque débat. « Barthélémy ne défie que les dames comme Ndeye Marième Badiane. Je l’invite donc à débattre avec moi où il le souhaiterait. J’assure aux Sénégalais  de dévoiler la carence de ce dernier dans sa gestion », indique-t-il.
Sur la participation des nombreuses listes de mouvements citoyens à ces élections locales, il indique que c’est tout à fait normal. « C’est normal que les mouvements citoyens se présentent à ces élections car ce sont leurs localités. Ils sont ceux qui connaissent mieux les problèmes de leur commune que les politiciens. Nous nous déplaçons de maison à maison pour parler aux riverains pour évoquer ensemble les difficultés qu’ils rencontrent et essayer ensemble de trouver des solutions. Or, les politiques passent leur temps à faire du show dans les rues avec leurs sonorisations », soutient-il. Sur l’ambition de leur coalition pour leur commune, il promet un « cœur de ville à la localité, de mettre fin à la dégradation de leur quartier en renforçant la sécurité, l’éclairage, la propreté, de créer des opportunités et de l’emploi entre autres

ELECTIONS LOCALES: Les populations tirent sur les mouvements citoyens

Depuis la tension électorale de 2012, le Sénégal enregistre une forte floraison de mouvements dits citoyens. Pour ces élections locales, on note un nombre impressionnant de mouvements ralliant des partis politiques. Les riverains de Grand-Dakar les trouvent comme des « politiciens déguisés ». Certains responsables desdits mouvements estiment que leur but est de ne plus laisser les politiques diriger seuls les destinées de leur localité.
Dans le quartier populeux de Grand-Dakar, à cet-après midi, chacun vaque à ses occupations. Les devantures des maisons et les grand-places recueillent du monde. Les gens discutent de tout, sauf de la politique ou de des locales. Vêtu d’un jean et d’un tee-shirt rouge, la trentaine, Djliy Fall est commerçant natif de Grand-Dakar. « Ces mouvements citoyens avaient une force en 2012. Les Sénégalais pensaient avoir des ruptures avec eux au sommet de l’Etat et dans les communes. En vérité, le peuple a compris qu’ils sont pareils que les hommes politiques. Car, beaucoup de dirigeants de ces mouvements se sont fondus dans cette mouvance présidentielle pour des postes. Ils ne sont plus rien dans notre zone », indique t-il avec mépris. Quelques mètres de là, assis sur une chaise, Ibra Seck, la tête toute blanche, prend de l’air. « Je n’ai pas confiance en ces mouvements citoyens. Je ne vois pas leur différence avec les partis politiques. A mon âge, j’ai décidé de ne plus voter, je suis découragé par ce qui se passe », dit-il en haussant les épaules. Pour Khady, ces mouvements citoyens ne sont que des masques utilisés par les hommes politiques. Car, à l’en croire, ces derniers savent que les populations sont maintenant découragés d’eux.
Ousseynou, résident dans cette localité depuis bientôt quatre ans, voit dans ces mouvements une forme de transhumance. « Ces mouvements ne sont que des formes de transhumance politique. Ces gens créent ces mouvements pour faire pression sur des responsables politiques ou sur le régime en place pour leur montrer qu’ils ont une base derrière eux. Et de là, la plupart d’entre eux rallient des partis en négociant des places sur les listes électorales. Ce qu’on a vu ces derniers temps », explique t-il. Et non sans prévenir : « Il faut que les populations se réveillent et comprennent que ces mouvements ne sont que des micmacs politiques. Heureusement nous, et hélas pour eux, les citoyens sont en train de s’en rendre compte », lance t-il. Pressé de traverser la route pour rejoindre l’autre côté, sac à la main, le longiligne s’inquiète de ce foisonnement de ces mouvements. « Je ne comprends pas comment en sous peu de temps, on a noté des milliers de mouvements citoyens dans ce pays. C’est un manque de sérieux même de nos dirigeants. Je pense c’est à eux de limiter cette floraison. Car c’est trop facile », martèle le jeune homme qui a requis l’anonymat.
A la mairie de Grand-Dakar, quelques personnes discutent à l’intérieur sur les élections locales à venir. Habillé d’une chemise braillée d’un jean bleu, le sieur, dirige les débats avec ses collègues. « Les mouvements citoyens sont là pour les intérêts de leur population. Il n’est plus question de laisser seuls les politiques diriger pendant un quinquennat les règnes de nos populations. Nous nous sommes dit, qu’il faut que nous prenions notre courage en mains pour défendre et contraindre les politiciens de faire ce qu’ils veulent. », fait savoir Asse Matar Thiaw coordonnateur général du mouvement citoyen républicain/ « Gueum sa gokh » à Grand-Dakar. Un mouvement qui soutient à l’heure actuelle le maire actuel Jean Baptiste Diouf du Parti socialiste. « Nous soutenons ce maire, car il a un bilan positif et il est quelqu’un qui se bat nuit et jour pour régler les problèmes des riverains de Grand-Dakar. Donc, de là, nous nous sommes dit de venir le renforcer pour l’aider à mieux réaliser tous ses projets pour cette commune », dit-il. Et non sans ajouter : « Dans quelques années, ce sont les mouvements citoyens qui dirigeront ce pays. Donc, déjà présent l’Etat doit faire en quelque sorte de mettre des critères à remplir pour créer un mouvement citoyen.
Certains de nos interlocuteurs de ces mouvements abondent dans le même sens que M. Thiaw. A les en croire, il faut que la politique politicienne change pour développer ce pays. Selon eux, le Sénégal est dans l’ère des mouvements citoyens.


Aminata TOURE sur l'effet de mode « MIMI GUI NIEW »: « Je ne viens pas pour tamponner quelqu’un »

Mimi tournée a sillonné les rues de Grand-Yoff et des HLM Patte-d’oie hier sous une pluie de monde. Le premier ministre évoque son ambition pour sa localité et demande à Khalifa Sall de rappeler ses militants et partisans à la non-violence.
Une casquette sur la tête, le premier ministre en compagnie de Adama Faye, est accueillie en grande pompe partout où elle passait, de son siège aux HLM Patte-d’Oie. Tous les cris, danses et chants, ce furent l’effet de mode qu’a créé le comédien « Kouthia », « Mimi  gui niew, Mimi gui niew ». Satisfaite qu’elle soit en vogue grâce à ce dernier, elle profite pour recadrer tant bien que mal les gens, qu’elle ne vient pas pour percuter quelqu’un, mais dans la seule ambition de gagner la commune de Grand-Yoff. « Effectivement il a raison, mais je ne viens pas pour tamponner quelqu’un.», précise t-elle sur un brin d’ironie.  Elle explique que cela doit être dans le contexte de son ambition pour sa commune. « Mon seul ambition c’est de remporter les élections pour enfin réaliser mon programme », a-t-elle dit. Elle loue le don du comédien dans son art. A l’en croire, Kouthia est un comédien qui maitrise son métier et le fait avec beaucoup de bien.
Sur la question de violence, elle hèle son adversaire à la non-violence. « Je l’appelle à appeler ses militants et partisans à la non-violence et aux respects des uns et des autres », conseille Mimi Touré. Pour répondre à Khalifa Sall, qui pense ne pas avoir « un potentiel rival », Aminata Touré l’invite au respect. « Je pense qu’il est un adversaire digne de respect. Je le respecte. Et tous les candidats sont égal dignité. Et je ne parlerais pas en ces termes de qui que se soit même de lui. Je dirais même que c’est un candidat, un compétiteur même pas adversaire. Il faut prévaloir le respect des uns et des autres », a-t-elle indiqué. Sur ce, elle rappelle ce dernier que le dernier mot revient aux électeurs. « Et puis ce sont les électeurs qui décideront et qui choisiront », a t-elle signalé. Bien décidée de gagner ces élections à Grand-Yoff, elle est comblée de constater la sympathie qu’on la voue dans son fief. Pour cela, dans son programme, elle évoque de panser les maux que souffre sa commune et d’y apporter des solutions. Dans son programme intitulé « Nos ambitions pour Grand-Yoff », l’éclairage des rues de Grand-Yoff, la création d’une caisse de crédit municipal pour les femmes, la formation et l’emploi des jeunes entre autres sont évoqués. 
Samba DIAMANKA

Commune de Amitié-Fann-Point E : Malick Diop et Cie promettent un conseil municipal élargi

C’est une caravane pour se faire entendre, étaler ses ambitions, marquer sa présence sur le terrain. Hier, à Fann-Point E-Amitié, la coalition Benno bokk yaakaar de cette commune a étalé ses ambitions pour la localité. «Nous occupons le terrain sur la base de caravanes, mais également d’activités des jeunes avec des tournois, des regroupements de femmes. Et, au-delà de ça, la partie la plus importante de la campagne, c’est les visites de proximité», explique Dr Malick Diop, maire sortant.
Tête de liste majoritaire, Dr Diop signale qu’il a un programme très détaillé : «c’est la création du Crédit municipal pour qu’on puisse faire des prêts aux femmes et aux jeunes avec des crédits révolving et  des prêts sans intérêts avec une inscription budgétaire minimale de 200 millions tous les ans. A côté de cela, nous avons la création d’une société d’occupation de la voie publique avec la pose de sabots. Et le domaine va nous appartenir. Donc, on va éliminer tout ce qui est gargote, laveur de voitures etc.», dévoile-t-il.
Selon le maire sortant, l’autre axe du programme repose sur la partie sportive. «Nous allons également travailler à ce que la Piscine olympique nationale nous revienne pour qu’elle soit le lieu privilégié de la gestion de l’activité sportive. A côté de cela, nous avons la politique éducationnelle avec la réfection des écoles du Point E de la zone B qui n’ont pas été réfectionnées dans le mandat précédent», informe Dr. Diop, avant de faire savoir qu’il a  attribué 150 bourses scolaires.
A la fin du mandat suivant, annonce le maire sortant : «on veut arriver à 300 tous les ans». «Sur le plan sanitaire, notre politique est complète. Mais, on veut renforcer avec une infrastructure telle que Gaspard Camara où nous allons construire un R+1 pour qu’on ait en haut l’hospitalisation. Et, j’envisage de mettre en place un conseil global, élargi avec 30% de membres de la société civile et 10% de politiques», ambitionne Malick Diop.
Pape Nouha SOUANE

MEDINA: Seydou Guèye se défoule sur Bamba Fall

Les états-majors politiques étaient montés au créneau pour bannir toute forme de violence dans la campagne électorale. D’aucuns avaient même donné des gages. Mais, il n’en est rien. La violence a émaillé la campagne. Des blessés graves ont été enregistrés dans certaines communes comme Keur Massar, Tivaouane, etc. 
A la Médina, les militants de Seydou Guèye et ceux de Bamba Fall ont failli en venir aux mains à maintes reprises. Ce qui du coup a installé un climat instable dans la commune où les protagonistes se regardent quotidiennement en chiens de faïence. Et selon la tête de liste de Benno Bokk Yaakaar (Bby), Seydou Guèye, c’est le maire sortant Bamba Fall qui est la source de la violence qui pollue actuellement la campagne à la Médina. «Bamba Fall a le culte de la dictature. Il veut faire de la commune un Far West», a lancé l’Apériste.
Pour M. Guèye, le seul souhait de Bamba et Cie est de les empêcher de dérouler leur programme. Mais, c’est peine perdue. Car Bby est à 80, voire 90% de réalisations de leurs objectifs. De l’avis de Seydou Guèye, le candidat de la coalition «Taxawu» pense que le budget de la Médina lui appartient. «Bamba utilise l’argent des Médinois à des fins personnelles. Il n’a qu’à nous dire ce qu’il a fait des 3 milliards FCfa de la commune durant ses 5 ans de magistère», a-t-il adressé. Qualifiant son challenger de tous les noms d’oiseaux Seydou Guèye précise que «Bamba Fall est un guignol qui n’est intéressé que par l’argent de la commune». C’est fort de ce constat que le responsable apériste a jugé nécessaire de ne pas suivre M. Fall dans la voie de la violence.
IBRAHIMA KANDE

Candidat à sa propre succession : Alioune Ndoye accuse ses adversaires d’achat de conscience

La tête de liste majoritaire de la coalition Taxawu Dakar de Plateau accuse ses adversaires de se livrer à des achats de conscience et à un transfert d’électeurs. Alioune Ndoye, qui présentait son bilan et son programme, samedi, promet de faire plus que les 60% de couverture médicale qu’il a réalisés.
Le maire sortant de Dakar-Plateau ne badine pas avec les achats de conscience. Lors de la présentation de son bilan et de son programme aux élections locales, samedi, Alioune Ndoye a averti ses adversaires qui, à ses yeux, sont «en train d’importer des électeurs». Préférant taire le nom de ceux qui s’adonneraient à cette «pratique», la tête de liste majoritaire de Taxawu Dakar au Plateau dit : «L’inquiétude, ce sont les achats de conscience qui ont une dimension inouïe jamais égalée au niveau de Dakar-Plateau. On nous parle même de distribution de parcelles de terrain. Et, j’espère que les institutions de ce pays s’intéresseront à ces choses. Il faudrait qu’on aille voir comment un simple candidat peut aujourd’hui distribuer des parcelles de terrain pour acheter les consciences des citoyens. On nous parle de millions donnés à des groupements de femmes, etc.» Le maire socialiste d’ajouter : «Aujourd’hui, j’ai dans mon bureau, des cas de transfert que j’ai eu à bloquer. On nous a donné les informations des réunions tenues pour organiser ce monde qui n’est pas du Plateau. Et nous allons prendre la stratégie pour contrer cela. Il ne faudrait pas qu’ils viennent risquer leur vie ici parce que nous ne l’accepterons pas. Il s’agit de cinq années de gestion de notre commune
En ce qui concerne son program­me, Alioune Ndoye promet d’améliorer la politique sanitaire de la commune. «Aujourd’hui, nous sommes à une couverture de 60% que nous allons approfondir. Nous allons vers la possibilité d’avoir au Plateau le meilleur complexe scolaire d’excellence public en Afrique noire où nous avons une crèche, une bibliothèque, des salles de gymnastique, de multimédias etc.», décline-t-il dans un programme et un bilan résumé dans un document de 37 pages. Le maire sortant et son équipe précisent qu’ils vont poursuivre le désencombrement de Dakar-Plateau par la modernisation du stationnement, la mise en place des parkings aériens, entre autres.
Pape Nouha SOUANE

Coalition And defaraat Mermoz-Sacré Cœur: Cheikh Khalifa Mbengue prône une «gestion inclusive»

La tête de liste de la coalition "And defaraat Mermoz-Sacré Cœur" prône une gestion participative et inclusive de la commune. Cheikh Khalifa Mbengue compte sur les Asc et les organisations féminines pour changer la commune dirigée par Barthélemy Dias.
Les membres du mouvement And defaraat Mermoz-Sacré Cœur décrient la gestion du maire sortant, Barthélemy Dias qui, disent-ils, a un «bilan négatif» sur les neuf domaines de compétences transférées aux communes. «Aujourd’hui, les habitants de nos quartiers sont unanimes à déplorer la situation que vit notre commune du fait de la gestion d’une équipe municipale qui a surtout brillé par son incapacité à faire face aux problèmes de notre commune», déclare Cheikh Khalifa Mbengue. 
Pour tourner cette page, M. Mbengue et Cie proposent une équipe municipale «inclusive et participative». Par le biais de son programme synthétisé en 16 axes, le candidat annonce qu’ils vont réhabiliter les écoles élémentaires et leur octroyer régulièrement des subventions, créer un centre intercommunal de formation technique et professionnelle qui va collaborer avec les trois autres communes abritant des Sicap (commune de Liberté, Dieupeul-Derklé et Fann-Point E-Amitié). 
Cette démarche, explique cet adversaire de Barthélemy Dias, vise à permettre aux jeunes déscolarisés des Sicap de disposer d’une qualification professionnelle. En outre, M. Mbengue et Cie ambitionnent d’apporter un appui institutionnel, financier et matériel à la mutuelle d’épargne et de crédit des femmes de la commune. «Nous allons mettre en œuvre un programme quinquennal d’appui aux organisations de femmes, mettre en valeur les espaces publics non occupés en collaborant avec les conseils de quartier, assurer l’éclairage et appuyer les initiatives des populations en matière de sécurité de proximité, augmenter le montant alloué aux lieux de culte, assurer l’octroi régulier de subventions aux Asc, etc.», étale ce responsable de l’Alliance des forces de progrès qui n’est pas parti sur la liste de son camarade Zator Mbaye qui dirige la coalition Benno bokk yaakaar de Mermoz-Sacré Cœur. Cheikh Khalifa Mbengue constate également que les associations de femmes et les Asc «n’ont jamais eu l’appui financier et institutionnel» de l’équipe municipale sortante.
Pape Nouha SOUANE

Khalifa SALL à FASS COLOBANE et GUEULE TAPEE: « Ceux qui nous attaquent sont dépassés »


A Colobane, Fass et Gueule Tapée, hier, où il a été accueilli en grande pompe, le maire sortant de la ville de Dakar a dénoncé les violences que sa coalition est en train de subir.
« Je dénonce avec véhémence les attaques que notre coalition est en de subir dans cette campagne. Les affrontements qui se sont passés à la Médina est une chose à déplorer. Et tout le monde sait que ce n’est pas de l’œuvre de Bamba Fall. Car j’ai toujours conseillé et donné l’ordre aux candidats et militants de ma coalition de ne point attaquer personne », s’est-il indigné. Pour lui, cette situation n’est que le signe de dépassement des camps adverses. « Je pense que ces gens sont dépassés. Dites leur que la campagne n’a pas encore donné son verdict. Ils n’ont qu’à continuer de battre campagne sans violence jusqu’au soir du 29 juin sans se décourager. On dirait qu’ils pensent avoir perdu d’avance. Alors que la campagne est en cours », a-t-il dit. Mais, M. Sall prévient aux assaillants d’apporter une réplique. « Nous n’attaquons personne, mais celui qui nous attaque sache que nous apporterons une réplique. Car nous avons même des preuves à l’appui qui prouvent que ce sont les autres qui causent les violences. Donc je les avertis juste d’arrêter et de continuer de battre campagne dans la paix. Car qui s’y frotte, s’y pique », prévient-il. C’est dans la même veine, qu’il explique les faits qui s’étaient passés à Grand-Yoff.
Sur les accusations de Pape Diop qui s’en prenait aux journalistes, Khalifa Sall a indiqué ne pas avoir des réponses pour cela. « Je n’ai aucune réponse à apporter sur ses accusations », minimise-t-il. A propos du « face to face » entre lui et Aminata Touré demandeur, Khalifa Sall signale qu’il ne le fera uniquement qu’avec la population. « Je ne débattrai qu’avec la population. Car ce sont ces derniers que je dois rendre compte et c’est avec qu’eux aussi que je dois discuter pour mes ambitions Dakar et Grand-Yoff. Et c’est ce que je suis en train de faire tous les jours avec ces caravanes et autres visites de proximité », éclaircit-il. Il renchérit : « Chaque jour que Dieu fasse, je discute avec les habitants de Grand-Yoff ».
Casquette sur la tête, un pantalon kaki assorti de mocassins gris et une chemise blanche comme d’habitude, Khalifa Sall a effectué une marche à pied de Colobane, Fass jusqu’à Gueule Tapée, accompagné des milliers de militants. Partout où il passait, les populations sont sorties nombreuses pour l’accueillir. Accueilli en grande pompe à Gueule Tapée, les gens scandant « Vous êtes le maire qu’il nous faut ». Sur les longues marches qu’il effectue tous les jours depuis le début de la campagne, Khalifa informe qu’il fait du « yoga ». « Je fais du yoga avant de dormir. Ce que vous ne saviez pas, je suis une personne qui m’entraine bien pour toujours garder la forme » dit-il tout sourire.