Kédougou |
Les
relations sont désormais tendues entre les habitants du village de Diakhaling
et son conseil communal de Khossanto dans la région de Kédougou. En ligne de
mire, le site minier de Gora situé à 15km du village de Diakhaling. Un site
convoité par la société industrielle SGO, Sabodala Gold Opérations, pour une
exploitation minière.
Opposé à une
possible expropriation de leur activité d’orpaillage, un groupe de jeunes ayant à sa tête Mamadou Cissoko, habitant de Diakhaling, dénonce un abus de pouvoir de la mairie de Khossanto. « Nous sommes concernés par cette affaire vu que nous sommes le village le plus proche du site et que nous pratiquons l’orpaillage traditionnel. Nous sommes entrés en négociations avec la SGO pour une attribution de couloirs d’exploitation et la construction de poste de santé et d’écoles. Les négociations étaient en cours lorsque la mairie s’est incrustée et validée une audience publique sans notre présence. Ce qui veut dire que c’est elle qui désormais négocie avec la société», assure t-il.
possible expropriation de leur activité d’orpaillage, un groupe de jeunes ayant à sa tête Mamadou Cissoko, habitant de Diakhaling, dénonce un abus de pouvoir de la mairie de Khossanto. « Nous sommes concernés par cette affaire vu que nous sommes le village le plus proche du site et que nous pratiquons l’orpaillage traditionnel. Nous sommes entrés en négociations avec la SGO pour une attribution de couloirs d’exploitation et la construction de poste de santé et d’écoles. Les négociations étaient en cours lorsque la mairie s’est incrustée et validée une audience publique sans notre présence. Ce qui veut dire que c’est elle qui désormais négocie avec la société», assure t-il.
La mairie à
quant à elle évoqué un conflit d’intérêts. « Le village de Diakhaling
veut négocier avec la SGO sans impliquer sa mairie, l’autorité communale. Ses habitants
veulent des réalisations qui ne bénéficient qu’à un seul village sur les huit
de la commune. Ce n’est pas normal. Ils n’ont pas participé à l’audience
publique parce qu’ils refusent tout dialogue», explique le maire.
Toutefois,
les négociations se poursuivent entre les parties concernées pour aboutir à un
protocole d’accord à la demande de la SGO. Un cadre de dialogue est ainsi mis en place par la préfecture et les ONG pour
dénouer la situation.
D.S
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire